Et si la patience était votre super pouvoir en vacances ? Apprendre à attendre pour mieux vivre l’instant

Soft Skills
12.08.2025

Et si la patience était un super pouvoir discret, mais essentiel ?

Hier, je suis tombée sur une vidéo montrant la file d’attente au Mont-Saint-Michel.
Un embouteillage humain. Silencieux. Lent. Presque hypnotique.

Et j’ai souri.
Parce que dans un monde où l’on veut tout, tout de suite, tout le temps… prendre le temps d’attendre semble presque incongru.

Et pourtant.
Ces temps « vides », en apparence, sont parfois des sas. Des respirations. Des moments suspendus où il se passe autre chose.

  • Attendre une glace et observer les enfants changer d’avis plusieurs fois.

  • Attendre son plat et savourer déjà l’odeur, l’anticipation, le plaisir à venir.

  • Attendre que les enfants soient prêts, et se rappeler qu’ils ont leur propre rythme.

  • Attendre le début (ou la fin) de la sieste, et profiter d’un silence mental rare.

  • Attendre que l’orage passe et redécouvrir le bonheur simple d’être ensemble, sans rien faire.

  • Attendre que les vacances « commencent vraiment », ce moment subtil où l’on décroche enfin.

Dans tous ces petits temps d’attente, une compétence douce s’invite discrètement : la patience.

Mais sait-on encore ce que c’est ?
En France, 8 personnes sur 10 se disent moins patientes qu’avant.
Aux États-Unis, 80 % des consommateurs abandonnent un achat si l’attente est trop longue.
Et chez nous, 1 Français sur 2 trouve l’attente chez le médecin intolérable.

Pourquoi ? Parce que tout va plus vite.
Parce qu’on a pris l’habitude d’avoir ce qu’on veut, quand on le veut.
Parce qu’un clic suffit à commander, s’informer, se distraire.
Parce que l’attente n’est plus perçue comme un temps… mais comme une anomalie.

Et pourtant, une étude publiée dans Nature Communications révèle un fait intéressant :
Quand on focalise sur la récompense plutôt que sur le délai, on devient naturellement plus patient.
Et plus surprenant encore : quand on réfléchit moins, on choisit plus souvent l’option « attente + valeur » que « immédiat + frustration ».

La patience, donc, se cultive.
Et elle se cultive mieux quand on sait pourquoi on attend.

Et si les vacances, avec leurs petits temps morts, étaient le terrain d’entraînement parfait ?

  • Fermer les yeux au lieu de sortir son smartphone.

  • Respirer plutôt que râler.

  • Expliquer aux enfants ce que l’attente permet de savourer.

  • Visualiser ce qu’on gagne, plutôt que ce qu’on perd.

Car la patience, ce n’est pas de l’ennui.
C’est un ancrage. Un choix de présence.
C’est décider de vivre ici et maintenant, même si ce n’est pas parfait.

Et vous, dans quelle situation perdez-vous le plus facilement patience ?

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