Il y a un mot tout simple que beaucoup d’entre nous ont du mal à prononcer :
NON.
Au travail, on dit oui pour “faire notre part”.
On accepte une réunion en trop, un dossier en plus, un week-end de moins.
On veut être fiable, engagée, appréciée.
Dans la sphère perso, c’est pareil.
On dit oui à ce déjeuner en famille ou ce dîner entre amis alors qu’on rêve de silence.
On aide encore, on soutient, on sourit, même quand on est au bord du burn-out.
Parfois, on appelle ça “être dévouée”.
Mais souvent, c’est juste avoir peur de décevoir.
Et à force de vouloir faire plaisir, on devient un “people pleaser”.
Puis presque un “people ghost” : présente partout, mais plus nulle part pour soi.
J’ai appris (et j’apprends encore) que dire non, ce n’est pas fermer une porte.
C’est poser une limite pour pouvoir rester vraiment présente.
C’est dire “oui” à ce qui compte : son énergie, sa clarté, sa santé mentale.
Pourquoi c’est si important de savoir dire non ?
Parce que chaque “oui” non aligné a un prix :
👉🏻 Du temps en moins pour ce qui compte vraiment.
👉🏻 De l’énergie perdue sur des tâches qui ne nous nourrissent pas.
👉🏻 De la frustration qui s’accumule, jusqu’à parfois exploser ou imploser.
Dire non, ce n’est pas être égoïste, c’est une compétence interpersonnelle clé.
C’est être lucide sur ses limites.
C’est se respecter et donc mieux respecter les autres.
Comment apprendre à dire non (sans culpabiliser) ?
Ça se travaille, comme un muscle !
1️⃣ Commencer petit
🔹Dire non à un déjeuner du dimanche car vous sortez déjà le samedi soir.
🔹Refuser poliment un projet qui ne rentre pas dans vos priorités.
2️⃣ Nommer ce que vous ressentez
“Je sens que je dis oui par peur de décevoir.”
Mettre des mots, c’est le premier pas pour se réapproprier son choix.
3️⃣ Préparer ses phrases “tampons”
Avoir quelques formules toutes prêtes aide à garder le cap :
“Je préfère être honnête avec toi : je n’ai pas la disponibilité.”
“Ce n’est pas un non à toi, c’est un oui à mes limites actuelles.”
4️⃣ Accepter l’inconfort
Oui, dire non peut décevoir.
Mais le vrai inconfort, c’est de s’oublier constamment pour plaire.
5️⃣ Se rappeler ce qu’on protège
Chaque non est un oui déguisé : à votre santé, votre équilibre, vos valeurs.
J’ai mis du temps à comprendre que dire non ne me rendait pas moins sympa.
Au contraire : cela me permettait d’être présente aux bons endroits, au bon moment, pour de bonnes raisons.
Et vous, quel type de “non” est encore difficile à poser aujourd’hui ?
Au travail ? Dans vos relations perso ? Avec vous-même ?
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