Le respect : une soft skill essentielle pour prévenir la violence

Soft Skills
1.07.2025

Aujourd’hui, j’ai envie de parler d’un Soft SKill qu’on enseigne très tôt…
… et qu’on semble avoir oublié en grandissant.

Le RESPECT.

Ces derniers jours, les images ont tourné en boucle.
Des jeunes, des policiers, des débordements, des comparutions immédiates.
Et une injonction : il fallait des exemples.

Mais ce qui me frappe, c’est que tout le monde parle de la violence.
Peu parlent de ce qui pourrait vraiment la désamorcer.
Parce que le respect, ce n’est pas qu’un cadre légal ou une autorité imposée.

C’est un soft skill. Un pilier du lien social.
Et surtout : une compétence qu’on devrait tous apprendre à muscler.
Pas pour faire joli sur une charte.
Mais pour que chacun puisse se sentir reconnu. Exister. Respirer.

Quand on gratte un peu, on découvre ce que les chercheurs disent depuis des années :
👉 Il n’y a pas une cause unique à la violence et à l’irrespect.
👉 Il y a des fractures. Des tensions. Des silences.

Des jeunes pris dans l’écart immense entre ce qu’on leur vend comme réussite… et ce qu’on leur donne comme moyens d’y accéder.
Dans ce vide-là, parfois, la violence surgit.
Pas toujours comme un rejet.

Mais comme une tentative (maladroite, dangereuse) d’être vu. D’être entendu. D’exister.

Et c’est là que le respect devient central.

🔹 Le respect, c’est regarder l’autre sans tout de suite le juger.
🔹 C’est dire non sans écraser.
🔹 C’est s’indigner sans mépriser.

Plus de 80 % des Français disent avoir été victimes d’incivilités.
57 % en ont peur.

Alors oui, on a besoin de justice.
Mais on a aussi besoin d’éducation. D’écoute. De dialogue.

Et de ce soft skill qu’on ne valorise jamais assez : le respect.
Respect de l’autre. Respect de soi.
Respect des règles, oui mais aussi des réalités de vie.

Et ça se cultive. Vraiment.

Voici comment, moi, j’essaie de muscler ce soft skill au quotidien :

🔹 En laissant une vraie place au silence dans les conversations, au lieu de vouloir combler ou convaincre.
🔹 En écoutant pour comprendre, pas pour répondre.
🔹 En apprenant à dire “je ne suis pas d’accord” sans chercher à gagner.
🔹 En regardant mes réactions à chaud, ce qu’elles disent de moi, avant d’en faire porter le poids à l’autre.

Parce que le respect, ce n’est pas un vernis social.
C’est une manière d’être au monde. Et aux autres.
Et si, au lieu de “faire des exemples”, on devenait des exemples ?

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