Dans un monde qui clique, zappe, scrolle et accélère…
La patience devient un acte de résistance !
Aujourd’hui, j’ai envie de parler d’une compétence en voie de disparition.
Pas parce qu’elle est inutile.
Mais parce qu’elle est devenue… presque impensable.
LA PATIENCE
Nous vivons dans ce qu’on appelle la culture de l’instantanéité :
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- Courses livrées en 10 minutes
- Messages lus = messages à répondre
- Séries binge-watchées dès leur sortie
- “Tu peux m’envoyer ça pour hier ?”
On s’habitue à ce que tout arrive tout de suite.
Et le pire ? On finit par penser que c’est normal.
Résultat : on ne supporte plus d’attendre
Ni les autres.
Ni soi-même.
Ni la vie.
Et dans ce contexte, la patience devient une soft skill radicale.
Elle demande de ralentir, là où tout s’accélère.
De faire confiance, là où l’angoisse pousse à tout contrôler.
De différer la gratification, là où le clic nous promet tout, tout de suite.
Et ce n’est pas qu’un caprice de génération.
Des chercheurs ont mis en lumière un phénomène contre-intuitif : la précrastination.
Tu connais la procrastination ?
Eh bien, la précrastination, c’est l’inverse :
Vouloir finir vite, se débarrasser, cocher les cases… Même si ce n’est pas optimal.
Pourquoi ? Pour ressentir le soulagement immédiat d’avoir “fait”.
Mais à long terme, cela peut nous faire perdre en qualité, en discernement… et en sérénité.
Je le vois aussi chez les enfants : Ils veulent finir leur devoir vite, répondre vite, réussir vite.
Et nous ?
On n’est pas toujours des modèles
Pourquoi la patience est une soft skill clé aujourd’hui ?
✅ Parce qu’elle nous aide à mieux choisir nos priorités
✅ Parce qu’elle nous reconnecte au temps long, au processus, à la maturation
✅ Parce qu’elle apaise nos émotions et améliore nos décisions
✅ Parce qu’elle permet un accompagnement plus respectueux, plus humain
Voici 5 pratiques qui m’aident à cultiver cette compétence, même dans un monde qui pulse :
1️⃣ Remplacer l’urgence par l’attention
Au lieu de réagir dans la minute, je respire. Je regarde ce qui est vraiment important.
2️⃣ Résister à la tentation du “tout, tout de suite”
Non, je ne dois pas répondre immédiatement. Non, tout ne se joue pas maintenant.
3️⃣ Faire de la place au vide
Laisser un projet reposer, une émotion décanter, une discussion respirer.
4️⃣ Observer les transformations invisibles
Comme les enfants qu’on croit “bloqués”… jusqu’au jour où pouf, tout s’aligne. La patience a fait son œuvre.
5️⃣ Me rappeler que “vite” n’est pas “mieux”
Et que parfois, ce qui prend du temps… dure plus longtemps.
Et vous ?
Dans quel domaine ressentez-vous le plus la pression de l’instantanéité ?
Et comment faites-vous pour lui résister ?
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