Quand j’ai accouché de mes jumeaux, mon fils avait 5 ans.
SOFT KIDS était en train de naître dans ma tête et sur le papier.
Et moi, j’étais persuadée que tout allait continuer comme avant :
“Je suis organisée. Rien ne va vraiment changer.”
Spoiler : tout a changé.
Les nuits, les matins, les priorités, le corps, l’emploi du temps… et même l’état du salon.
Très vite, j’ai compris que je ne pourrais pas tout maîtriser — et que résister m’épuiserait.
J’ai alors découvert un soft skill que je n’avais jamais vraiment pratiqué :
le lâcher-prise.
Le vrai lâcher-prise, pas celui des citations Pinterest
Le lâcher-prise, ce n’est pas abandonner.
C’est respirer quand tout déborde.
C’est la capacité à :
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Accepter ce qui ne peut pas être contrôlé,
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Renoncer au perfectionnisme et à l’attachement excessif,
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Prendre du recul dans les moments de tension.
Avec deux bébés qui pleurent pendant que le grand récite sa poésie, ce soft skill n’est plus un luxe :
c’est une question de survie mentale.
Comment cultiver le lâcher-prise au quotidien ?
Depuis sept ans, j’explore cette compétence, un pas à la fois :
1️⃣ Nommer ce qui dépend de moi… et ce qui n’en dépend pas.
Spoiler : bien moins de choses que je ne le pensais.
2️⃣ Remplacer “il faut que…” par “je choisis de…”
Cette simple reformulation change toute l’énergie intérieure.
3️⃣ Me répéter : “Ce n’est pas parfait, mais c’est suffisant.”
Et parfois, suffisant, c’est déjà merveilleux.
4️⃣ Faire de la place à l’imperfection.
Chez moi, chez les autres, dans le quotidien.
Lâcher, c’est reconnaître que la vie est plus fluide quand on ne la serre pas trop fort.
Une compétence qui s’entraîne comme un muscle
Aujourd’hui encore, le lâcher-prise n’est pas naturel pour moi.
Mais c’est un muscle que j’entraîne, chaque jour.
Et plus je le cultive, plus je me sens libre.
Libre, présente et vivante.
Et vous, dans quelle partie de votre vie aimeriez-vous lâcher un peu ?



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